UNE
PART
DE VIE
Saint-Martin, voilà une île surprenante ! Sur cette terre sèche, partagée depuis bientôt 4 siècles entre Français et Néerlandais, la langue la plus utilisée par les locaux est... l’anglais.
Pas de forêts touffues ici, ni de cascades, mais de hautes collines sèches, des cactus et de vastes lagunes saumâtres enserrant ce joyau de magnifiques plages de sable blanc...
Sortie de son néant par le tourisme, Saint-Martin a connu un véritable boom économique et démographique dans les années 1980 et 2000, attirant pêle-mêle des Français venus se refaire une vie au soleil, des retraités aisés, des amoureux de la voile, et des familles nord-américaines séduites par la proximité de l’île, par l’économie largement dollarisée et par la French touch dans l’assiette...
Le statut de port franc de Saint-Martin n’est pas non plus étranger à l’attrait qu’elle exerce... Ici, les voitures ne consomment que du carburant détaxé ; quant à la TVA et les droits de douane, ils sont inconnus !
Au sud de l'île de Saint-Martin, dans la partie néerlandaise (Sint Maarten), qui booste l’activité de l’île, l’influence anglo-américaine est prépondérante. L’économie est entièrement libéralisée, les casinos de rigueur et le littoral presque entièrement colonisé par des hôtels-resorts... Les paquebots débarquent quotidiennement leur cargaison de touristes, en majorité nord-américains.
Il faut aller au nord, dans la partie française, pour retrouver un peu de l’ambiance lascive que l’on associe plus volontiers aux îles. Les plages y sont plus nombreuses, plus belles et moins construites – même si beaucoup de lotissements et de villas ont été bâtis.
Il subsiste même quelques petits paradis : l’îlet Pinel, désert si l’on excepte ses 2 restos de plage, la bien nommée Happy Bay (Anse Heureuse) et, loin de tout, la baie des Petites-Cayes